Madame Suzanne JACOB

Domiciliée à Stavelot (4970)
Née à Stavelot (4970) le lundi 6 novembre 1933
Décédée à Ottignies (1340) le jeudi 23 mai 2019 à l'âge de 85 ans
Epouse de Monsieur Maurits LAMBERT

Espace « condoléances » 

Cet espace condoléances a été créé le dimanche 26 mai 2019.

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8 messages (6 privés)  
Condoléances 

Maman,
Ce matin, je viens enfin te remercier pour tout ce que tu m’as apporté au cours de la vie.
La saveur des mots et la passion de lire, c’est de toi que je les tiens.
Le plaisir d’enseigner et l’amour du théâtre, je te les dois.
Mais le plus bel héritage que tu m’as légué, c’est l’attachement à ta terre natale. Tes racines sont profondément ancrées au Pays des Sources et, même si elles étaient un peu dures et amères, elles m’ont nourrie et enrichie.
Tu es partie trop vite, aussi vite que tu marchais, de ton petit pas saccadé reconnaissable entre tous.
Mais je sais où te trouver car tout, ici, me parle de toi.
Je te retrouverai sur les pavés de la place du Vinâve,
au détour de la ruelle,
dans le clapotis de la fontaine de la rue du Bac,
au bord de l’Amblève, là où tu faisais du canotage quand tu étais jeune,
près de la passerelle de Challes,
au bord du Magiru,
ou quelque part au Mont des Brumes…
Tu rangeais ta Bible dans le tiroir de ta table de nuit. Comme tu étais croyante, j’ai choisi une parole du Christ pour nous réunir toutes les deux ;
Alors qu’il souffrait sur la croix, peu avant sa mort, Jésus a dit : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. »
Je souhaite que tu reposes en paix, Maman, dans cette terre que tu chérissais tant.

Aline Lambert- 02-06-19

Hommage 

Chere maman, suzanne, suske, suzon, schateke, mamé….….. Permets moi cet humble hommage…
Je suis ton 4eme enfant et c’est vrai, …qu’en tant que pti dernier , j’ai été bien chouchouté…….
Que te dire si ce n’est…… merci, ……merci de nous avoir mis au monde,
merci d’avoir fondé notre famille…qui a souvent été chamboulée au rythme des déplacements professionnels de notre papa, mais comme dit reggiani, venise n’est pas en Italie, non,
venise c’est l’endroit où nous fumes heureux.
Pour rester dans la chanson, je retrouve dans celle d’Arno, beaucoup d’admiration et de vérités :
Ma mère, elle a quelque chose de dangereux
Quelque chose d'une allumeuse, Quelque chose d'une emmerdeuse
Ma mère , elle m'écoute toujours, Elle sait quand je suis con et faible
et quand je suis malade, elle est la reine du suppositoire,
Dans les yeux de ma mère , il y a toujours une lumière….
La maladie t’as surprise, toi, et nous aussi d’ailleurs, il y a peu, pourtant nous étions sur que c’est toi qui nous verrais partir en premier.
À l’hopital, tu citais à nouveau reggiani, comme dans le temps qui reste :
Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures, combien?
Quand j'y pense, mon coeur bat si fort...
Mon pays c'est la vie.
Combien de temps... Combien?
Je l'aime tant, le temps qui reste...
Je veux rire, courir, pleurer, parler,
Et voir, et croire, Et boire, danser,
J'ai pas fini, j'ai pas fini…..

Voler, chanter, partir, repartir, Souffrir, aimer, Je l'aime tant le temps qui reste……

Malgré que nous ne savions pas exactement ce que tu avais,
Malgré la douleur insupportable que la maladie générait , tu t’es battue jusqu’au bout, …
ces 15 derniers jours passés ensembles, nous auront permis de te dire au revoir ….
Merci man.

marc lambert- 01-06-19