Monsieur Jean-Louis DESCY Jean-Louis, Tu étais brillant, intelligent, intègre, honnête et droit. Tu travaillais encore et encore avec cette humilité qui te caractérisait. Tu t’es rendu malade à vouloir devenir indispensable pendant que certains attendaient avec impatience que tu fautes, que tu flanches, que tu tombes… Ta sensibilité faisait que tu accordais difficilement ta confiance mais quand tu la donnais, c’était un honneur de la recevoir. Il fallait juste en être digne et ne pas te trahir. Abîmé par des années de lutte, tu n’as pas pu relever la tête quand des émules de la Stasi ont débarqué. Ils t’ont humilié, sali, traîné dans la boue par des accusations abjectes et des méthodes dignes de barbouzes comme tu te plaisais à les qualifier. Ta fierté et ta respectabilité ont été foulées aux pieds par un système qui ne casse que les innocents. Jamais en reste, les médias t’ont assassiné socialement, sans autre forme de procès, en se déchaînant à grands coups de titres racoleurs car il fallait aussi nuire à ton avenir, leur cerise sur ce gâteau toxique. Tu es à présent délivré de ce poids écrasant dont tu n’aurais jamais dû être chargé mais nous, le serons-nous un jour ? Ton esprit vagabond nous accompagnera sur tous nos chemins, j’en suis certaine….
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