Condoléances
Chère Madame Masson,
Notre amitié fait la démonstration qu'il est possible de sentir proche de quelqu'un et de l'appeler "Madame", entre nous c'était devenu un petit nom, un signe de respect et de complicité. Je vous remercie d'avoir été une deuxième grand-maman pour nous. Ce fichu temps qui passe et file sans qu'on s'en aperçoive. Il me semble que c'était hier encore que je descendais la Chaussée de Theux à midi pour manger avec vous du poulet à l'estragon. J'ai l'impression que c'était hier seulement que nous étions à l'exposition de Jean Cocteau et de son fameux anneau Cartier. Madame Masson, c'est dans le vouvoiement que je vous dis au revoir, à votre élégance, vos beaux chapeaux, votre voix fluette, vos soupes de cresson, vos colères et vos sourires. Avec vous Madame "Canard", c'est autant de beaux souvenirs qui s'envolent... Votre Petite Poule, Sung-Shim
Courier Sung-Shim- 28-01-13