Monsieur Jean-Claude LEGAYE

Woonachtig te Stavelot (4970)
Geboren te Stavelot (4970) op dinsdag 1 februari 1949
Overleden te Malmedy (4960) op woensdag 16 december 2009 op 60 jarige leeftijd
Echtgenoot van Madame Andrée HOLLER

Espace « condoléances » 

Deze rouwbeklagruimte werd aangemaakt de woensdag 16 december 2009.

De getuigenissen

1 getuigenis  
Getuigenis 

Ce matin, je me promenais - chose tout à fait exceptionnelle - sur le marché de Visé. Je me suis arrêté à l'étal d'un marchand, pour lui acheter quelques fromages. J'ai vu des Saint Marcellin dans leurs petites coupelles et, comme à chaque fois, j'ai pensé à Jean-Claude ! Et voilà que, quelques heures plus tard, j'apprends son départ ! C'est incroyable !
Nous ne nous sommes plus vus depuis des années, vu que j'ai quitté mes fonctions à Visé il y a 6 ans déjà. Mais nous gardons toujours, dessinés dans notre mémoire, un objet, une parole, une image... qui déclenchent nos souvenirs.
Pendant de nombreuses années, j'ai travaillé avec Jean-Claude, dans un cadre bien précis : c'était au cours au cours des deux premiers mois de l'année scolaire, principalement le samedi, quand nous étions enfin tranquilles pour organiser les charges de tout le personnel des trois instituts d'enseignement secondaire catholiques de Visé. Il était le secrétaire de direction de Saint-Hadelin, moi j'étais le directeur du Sacré-Coeur, et nous nous rejoignions dans ce souci d'établir la situation administrative des quelque 300 membres du personel du CES Saint-Hadelin d'une façon irréprochable. Que d'heures nous avons passées ensemble dans son bureau du Collège! C'était un exercice éprouvant, épuisant, et nous devions nous accorder de temps en temps des moments de répit : alors il sortait la baguette bien fraîche et le Saint-Marcellin, et un bon petit pinard, pour retrouver des forces pour travailler encore quelques heures. La petite pause se prêtait aussi à des discussions amicales, parfois même à quelques cancans, qui déclenchaient nos fous-rires... Alors, au bout de ces quelques séances, une fois que tout était en ordre et que les documents pouvaient partir au Ministère, nous nous quittions pour reprendre chacun notre boulot quotidien dans notre établissement, et nous nous voyions moins. Mais chaque fois que j'arrivais au Collège, il me semble qu'il guettait mon arrivée et venait à ma rencontre dans le hall : il avait toujours une question à me poser, pour éclaircir la situation administrative d'un tel ou d'un tel, ou alors il avait simplement... une "craque" à me raconter. Je crois qu'il m'appréciait. Je crois que je l'appréciais.
Salut Jean-Claude!
Léon

LEON BRANDT- 16/12/2009