Monsieur Georges DE ROY

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Domicilié à Merbes-Sainte-Marie (6567)
Né à Merbes-Sainte-Marie (6567) le jeudi 23 décembre 1937
Décédé à Mont-Godinne (5530) le dimanche 27 novembre 2016 à l'âge de 78 ans

Album de vie 

Cet album de vie a été crée le lundi 28 novembre 2016.
La dernière modification date du mardi 6 décembre 2016.

Remerciements





Profondément touchée par les nombreuses marques de sympathie et d'amitié reçues lors du décès de
Georges DE ROY
la famille prie toutes les personnes qui ont pris part à sa peine par leur présence, leurs messages, leurs fleurs et leurs dons, de trouver ici ses remerciements émus et sa profonde reconnaissance.




ENTREPRISE PONCELET sprl




Papa,

Comme pour toutes les filles, je crois,
tu as été le premier homme de ma vie,
L’homme qui m‘a tenu l e premier dans ses bras,
Celui qui m’a aimée dès que je suis née jusqu’à aujourd’hui.
A cause des aléas de la vie, tu n’as pas toujours été présent,
Je t’avoue que ,comme maintenant,
Ton absence m’a manqué énormément.
Quoi qu’il en soit, je t’ai toujours beaucoup aimé,
Et tes absences, je te les ai pardonnées.
J’avais fait la promesse à mémère de prendre soin de toi jusqu’à ton dernier jour.
J’espère de tout cœur avoir fait ce qu’il fallait, de mon mieux, avec amour.
Même si parfois, on se chamaillait,
il y avait entre nous une connivence, une ressemblance que l’on ne pouvait nier.
De toi, les beaux yeux bleus, les gros cheveux , la verve et le grand cœur, j’ai hérité.
Avec toi, le goût des langues étrangères, la soif des connaissances, la passion de l’écriture et le goût du travail bien fait, j’ai appris et partagé.
Comme toi, j’aime les bons côtés de la vie, les voyages, les sorties, les fleurs, ma famille, mes amis et amies.
Tu étais un épicurien, un bon vivant toujours souriant,
un commercial hors pair et un grand cœur sensible et sincère.
Tout t’intéressait, les sports, surtout le foot, la politique,
l’histoire, la géographie et la musique classique.
Pour tes petits enfants , tu as été un super grand-père et de toi, ils sont fiers,
Pour toutes ces qualités, je t’admirais.
Non, tu n’étais pas Saint Georges le parfait, car du caractère , tu en avais.
Et là encore, comme le disent si souvent, Reynald et maman,
« Tout son père, un caractère plein de poussières »,
Même si toi , tu disais le contraire, « Tout le caractère de sa mère ».
Papa, sois en certain, je ne t’oublierai jamais,
Tu as juste pris un autr e chemin,
Ce n’est qu’un aurevoir , avant que l‘on se retrouve pour l’éternité ,
Main dans la main , dans un futur certain.

Ta fille.



L'amour ne disparaît jamais

La mort n’est rien, je suis seulement passé dans la pièce d’à côté.
Je suis moi. Vous êtes vous.
Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours.
Donnez moi le nom que vous m’avez toujours donné,
Parlez moi comme vous l’avez toujours fait.

N’employez pas un ton diffèrent, ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez ou ne priez pas, souriez, pensez à moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l’a toujours été, sans emphase, d’aucune sorte, sans aucune trace d’ombre.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours été. Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de vos pensées ? Simplement parce que je suis hors de vue ?
Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin.

Canon Henry SCOTT-HOOLAND (1847-1918),
d'après un texte de SAINT-AUGUSTIN