Au revoir, pas adieu.
En apprenant le décès de mon oncle, j'ai été très triste, je le suis toujours, mais j'ai réfléchi à deux choses.
Le fait qu'il habitait Bruxelles a fait que, durant des années, nous n'avons éte en contact que très sporadiquement. Cela aurait pu continuer ainsi et j'aurais, aujourd'hui, perdu un oncle avec qui j'aurais eu peu de relations.
Mais voilà, depuis quinze ans, nous travaillions ensemble, et ça nous permettait de nous voir régulièrement.
Alors, je me suis dit que, triste, c'était normal de l'être, mais que je devais aussi me dire que j'avais, aussi, eu la chance de côtoyer durant ces quinze dernières années quelqu'un d'exceptionnellement positif, plein de vie et aux idées très actuelles à côté de qui j'aurais pu passer si nous n'avions pas décidé, un jour par hasard, de collaborer pour sa passion du journalisme.
Je suis toujours triste que ce soit terminé, mais je veux en garder le meilleur. René était quelqu'un qui ne laissait personne indifférent, ça a été le cas pour moi comme pour tous mes proches qui l'ont découvert.
A te "revoir" donc, oncle René.

Alain Lardinois- 28/09/2010